Dossier de certification professionnelle

Comment réussir l’enregistrement d’une certification professionnelle au Répertoire spécifique

Réussir l’enregistrement d’une certification au Répertoire Spécifique des Certifications et Habilitations, RSCH

Réussir l’enregistrement de sa certification au Répertoire spécifique – Le critère d’évaluation N°1

La grande majorité des dossiers de certification professionnelle présentés au Répertoire spécifique échoue à l’enregistrement. Voici quelques conseils pour réaliser un dossier convaincant.

Les chiffres communiqués par France compétences pour l’année 2021 sont parlants :

  • 85% des demandes d’enregistrement au Répertoire Spécifique obtiennent un refus.
  • 30% seulement des demandes de renouvèlement reçoivent un avis favorable.
  • Depuis début 2022, l’offre de certifications au Répertoire spécifique a été réduite de 70%. Un système de déréférencement automatique des certifications désactive celles qui ne répondent plus aux critères.

En effet, les règles d’enregistrement au Répertoires spécifique sont rigoureuses et exigeantes. La constitution d’un dossier de demande d’enregistrement requière une bonne connaissance des attendus de France compétences.

Parmi les 6 critères examinés par France compétences, le critère N°1 fait l’objet d’une attention particulière. Il représente l’un des principaux motifs de refus après examen des dossiers en commission. Le critère N°1 est définit par le code du travail comme  « l’adéquation des connaissances et compétences visées par rapport aux besoins du marché du travail ».

Ainsi, l’organisme de formation doit pouvoir justifier la raison d’être de sa certification et démontrer les besoins en compétences auxquels répond son projet. Pour un actif cela signifie que dans le cadre d’un recrutement, d’une mobilité, ou d’une progression professionnelle, cette compétence pourra être valorisée.

La méthodologie à employer pour réaliser cette partie du dossier est assez proche de l’étude de marché. La démonstration repose sur 2 piliers :

  • La Note d’opportunités doit convaincre

L’analyse d’opportunité est une étude nourrie, argumentée, étayée construite avec une approche marketing. Elle permet au certificateur de cerner les enjeux de la certification, le contexte économique et social. Elle doit présenter les publics visés et les besoins auxquels elle répond. Elle aborde également la vision prospective de la certification professionnelle.

  • La Valeur d’usage apporte des garanties

France compétences va étudier le « retour d’expérience » des entreprises utilisatrices de cette compétence professionnelle.

Concrètement il s’agit ici de faire témoigner les employeurs des effets de la certification sur la mise en pratique de nouvelles compétences de salariés en situation professionnelle.

Cet exposé repose sur des enquêtes, des études d’impact de la certification dans le contexte professionnel. Car c’est en interrogeant  les employeurs que l‘on va pouvoir démontrer, évaluer l’impact de la certification sur l’activité de l’entreprise.

La valeur d’usage ne peut donc se résumer à des courriers de témoignages ou des attestations d’anciens stagiaires même s’ils sont nécessaires.

Ainsi, avant de se lancer dans un projet de certification, l’organisme de formation doit s’interroger sur les moyens, les ressources et le temps dont il dispose pour conduire ce dossier.

France compétences a publié un Guide méthodologique d’aide à l’élaboration d’un projet d’enregistrement au Répertoire spécifique.

https://www.francecompetences.fr/app/uploads/2020/12/FC_Guide_RS_final_interactif.pdf

Vous pouvez également vous faire accompagner par des professionnels :

https://www.nm-developpement.com/offre-de-services/certifiez-vos-formations/